Jeunes en fugue et familles en crise : les Auberges du coeur comme lieux de prévention

Communiqué de presse
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Jeunes en fugue et familles en crise :

Les Auberges du cœur comme lieux de prévention

Montréal, le 4 février 2016 – Dans la foulée des événements entourant les fugues de jeunes adolescentes qui sont recrutées dans des réseaux de prostitution, les Auberges du cœur souhaitent rappeler que des ressources alternatives et complémentaires existent. Que ce soit pour soutenir les parents ou venir en aide aux jeunes, il existe dans plusieurs régions du Québec, des Auberges du cœur accessibles, notamment pour les jeunes mineurs, afin de désamorcer les crises avant ou après une intervention de la DPJ ou des Centres jeunesse.

Dans le cas des jeunes mineurs, certaines Auberges ont développé auprès des familles des services de médiation ou counseling, car très souvent les parents se sentent démunis, sans ressource et confrontés à des situations qui les dépassent.

Les Auberges du cœur offrent un milieu de vie sain et encadré qui permet aux jeunes de prendre du recul sur certaines situations. Ce sont des services alternatifs et volontaires auxquels les parents ou les jeunes à bout de souffle peuvent recourir lorsque la situation commence à s’envenimer. «Ce sont des moments qui permettent aux jeunes d’obtenir le soutien d’intervenants qualifiés et de faire baisser la pression à la maison, souligne Johanne Cooper, présidente du Regroupement et directrice de la Maison Tangente à Montréal.  Il n’y a pas de solutions magiques aux crises familiales et aux parcours de certains adolescents, mais les Auberges du cœur peuvent offrir un répit qui favorise certaines prises de conscience. »

Les Auberges du cœur sont régulièrement appelées à interagir avec les services de la Protection de la jeunesse et sont directement concernées par les questions touchant l’organisation de ses services et ses pratiques. Elles travaillent en amont ou en prévention des interventions de la Protection de la jeunesse. Elles peuvent éviter le recours aux Centres jeunesse ou elles peuvent intervenir après le passage dans ceux-ci.

Par ailleurs, il est urgent que les principaux ministères (santé et services sociaux, sécurité publique) des deux paliers de gouvernement se penchent sérieusement sur  la question de la prévention de l’exploitation sexuelle des jeunes, à commencer par le rétablissement de certains programmes de prévention ayant été suspendus ou coupés les dernières années. Les Auberges du coeur demeurent disponibles pour proposer des actions utiles en ce sens.

La liste des Auberges du cœur à travers le Québec est disponible : http://racq.aegir.koumbit.net/trouver-une-auberge-liste

 

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Source :   Isabelle Gendreau, cellulaire : 438-390-3985

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Le Regroupement des Auberges du cœur du Québec représente 28 maisons d’hébergement communautaires pour jeunes en difficulté et sans abri ou à risque de le devenir réparties dans dix régions du Québec. Les Auberges du cœur travaillent chaque année avec plus de 2500 jeunes âgés entre 12 et 30 ans et doivent en refuser autant, généralement faute de places.  Ces chiffres ne reflètent qu’une partie des besoins des jeunes itinérants ou à risque de le devenir pour le type d’hébergement et de soutien que nous offrons considérant les territoires où de telles ressources sont inexistantes. Au total, l’ensemble des Auberges du cœur offre plus de 300 places en maison d’hébergement et, plus de 150 autres places en appartements supervisés ou logements sociaux. Visitez racq.aegir.koumbit.net

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