S’en sortir… à son rythme et de façon volontaire : la coercition n’est pas une solution
Le 27 janvier 2016, le Regroupement des Auberges du coeur du Québec a présenté son mémoire "S’en sortir… à son rythme et de façon volontaire :
la coercition n’est pas une solution" devant la Commission du travail et de l'économie pour dénoncer le projet de loi 70.
La présentation du mémoire a notamment attiré l'attention de la journaliste du Devoir :
"C’est cette idée de sanction qui ne passe pas. L’un après l’autre, les groupes sociaux ont vivement dénoncé la mesure. « Ça va produire de l’itinérance et de la criminalité », a tonné le coordonnateur des Auberges du coeur, Tristan Ouimet-Savard, en soulignant qu’on ne « pouvait pas imposer un projet de vie aux jeunes ».
À ce propos, l’autre coordonnateur des Auberges, Rémi Fraser, a déclaré que « sauf exception, les jeunes qui ont été élevés sur l’aide sociale sont les derniers à vouloir y demeurer ». Il a plus tard mis en doute l’approche générale de ces programmes en racontant l’histoire d’une jeune fille qui a déjà fréquenté l’Auberge. « On avait réussi à l’intéresser à un projet de vidéo. Pour la première fois de sa vie, elle avait allumé sur quelque chose et elle était bonne là-dedans […]. Elle voulait devenir vidéaste. […] Elle est donc allée voir pour suivre une formation et tout ce qu’on lui a offert, c’est préposée aux bénéficiaires. […] On lui a donné un autre échec et elle n’est plus là maintenant. Il y avait une occasion de l’attraper et on lui a dit non. »
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